Être sur la route, entre découverte et dépassement de soi …

On ne vit qu’une fois,

Ce matin, mardi 05 aout, l’air frais. Tassin dort encore, silencieux, alors que je finis de préparer mon vélo dans mon salon. Partir en voyage à vélo, c’est s’offrir une parenthèse dans son quotidien, un espace où le temps s’étire et prend le rythme de chaque coup de pédale. Ce récit est celui d’une aventure, un projet qui va me mener, chaque jour, plus loin que la veille, à la découverte d’un territoire que je connais si peu, croiser des personnes mais aussi connaitre mes propres limites.

Préparatifs et premiers tours de roue

Mes Conseils pour se lancer dans cette aventure

1 - Planifiez un itinéraire adapté à votre niveau, mais laissez de la place à l’improvisation.

2 - Voyagez léger, privilégiez l’essentiel et pensez à l’autonomie (outils, eau, nourriture, vêtements adaptés).

3 - Préparez le vélo, la remorque : un entretien avant le départ peut éviter bien des soucis.

4 - Ne pas négliger la sécurité : casque, lumières, trousse de secours, crème pour les fesses et respect du code de la route sont les incontournables.

5 - Ne pas craindre l’inconnu : chaque imprévu est une occasion d’apprendre et de s’émerveiller.

Enfourcher son vélo, c’est ouvrir la porte à l’aventure, à la lenteur heureuse et à la découverte. Que mon escapade soit de quelques kilomètres ou de plusieurs centaines, la route m’attend et chaque virage sur mon parcours me promet son lot de trésors !

Tout commence par l’anticipation. Les semaines précédant le départ, je me suis plongé dans les cartes, cherchant les petites routes tranquilles, les pistes cyclables bucoliques et les villages où m’arrêter pour souffler. Le choix de l’itinéraire s’est fait en fonction du relief, des haltes possibles et de la beauté des paysages. J’ai vérifié chaque détail technique : pression des pneus, réglage des freins, lubrification de la chaîne. Mes sacoches se sont peu à peu remplies ..

Sur la route : beauté et rencontres

Chaque jour, je veux voir le paysage changer au gré de mon avancée. Avec mon vélo, ma remorque, je veux faire corps avec le décor. Ressentir la chaleur du soleil, la fraîcheur d’un sous-bois, la montée d’un col qui me fera brûler les cuisses, me fera pester… [c’est couru d’avance]. Sur la route, je veux prendre mon temps, m’arrêter, contempler...

Le vélo, c’est aussi l’art de la rencontre.  Les liens se créent spontanément, portés par la simplicité du voyage.

Les défis qui m’attendent

Bien sûr, tout ne sera pas toujours facile. Je pars seul et je vais devoir être fort. J'ai connu tant d’épreuves tout au long de ma vie. Tant d’épreuves où j’ai su trouver cette force pour toujours rebondir et avancer.  Oui, il y aura des montées interminables sous la chaleur, des pannes mécaniques qui forceront à m’arrêter, la pluie qui rendra la route glissante. Sans oublier le vent de face. Je sais que je vais avoir des moments de doute, d’épuisement, où je voudrai tout abandonner pour retrouver le confort d’un lit douillet.

Mais chaque difficulté surmontée donnera une saveur unique à l’aventure. Apprendre à réparer une crevaison sur le bord de la route, trouver un abri de fortune sous un porche pour se protéger d’une averse, ou simplement accepter d’avancer plus lentement que prévu… tout cela forge la résilience. Dans la difficulté, on apprend à écouter son corps, à gérer ses ressources, à trouver la motivation dans la beauté d’un paysage ou la gentillesse d’une rencontre.

Le plaisir,

Ce que j’aime par-dessus tout dans ces voyages à vélo, c’est cette ouverture à la surprise. On ne sait jamais vraiment ce que la journée nous réserve. Une route barrée, une montée ou une descente interminable… et voilà qu’on découvre un sentier forestier magnifique, un marché de village, un point de vue inattendu, un champ de coquelicots… À vélo, on ne traverse pas seulement les paysages, on les habite, on les ressent profondément.

L’imprévu,

Il va m’arriver de modifier mon itinéraire sur un coup de tête, car attiré par le nom d’un village ou la promesse d’un panorama. Je veux être libre même si je dois pédaler pour avancer ! Je veux avoir cette liberté de mouvement, ce rapport direct avec l’environnement, donner à mon voyage une intensité rare.

Les soirs

À la fin de la journée, j’aurai le choix du lieu pour passer la nuit avec ce petit rituel : trouver une terrasse, me poser et prendre le temps d’apprécier mon « panach’ »

Et hop : monter la tente, m’installer confortablement, préparer un petit repas …

Prendre le temps de penser à la journée écoulée, griffonner quelques notes pour alimenter mon book et regarder, partager mes images, photos de cette nouvelle étape.

M’allonger sous une voûte étoilée, être bercé par les sons de la nature pour m’endormir et trouver le sommeil profond, réparateur pour après l’effort et pour être « OP » pour l’étape de demain.

Chaque étape sera une victoire, chaque souvenir une pépite à conserver précieusement.

Mes motivations